Suntrip 2019, étapes 6 à la fin

La seconde partie, Alpine, aura été plus courte et plus intense avec par exemple le mythique Colle del’Agnello, le col d’Agnel, une folie absolue qui met à l’épreuve le matériel. Pour preuve, le nombre de voitures dont les freins bouillants puent au bas des deux côtés du col.

Avant d’arriver à Pinerolo, la navigation en mode vélo vous emmène parfois dans des endroits improbables…

Nous sommes entre Bussoleno et Crotte, oui c’est bien un nom de village.

Avec des taux jusqu’à 14 % ce n’est pas pour tout le monde, et le dénivelé de 2400 m depuis Pinerolo n’est pas là pour simplifier les choses.

D’ailleurs, Pinerolo est une ville très intéressante avec une architecture de toute beauté. Les vélos solaires y ont trouvé un écrin superbe

L’éclipse partielle de lune y était bien visible

Le lendemain, le point culminant qu’est la montée de l’Agnello promet vu d’en bas…

…et impressionne d’en haut côté italien

et côté français

L’étape Pinerolo-Veynes aura fait 248 km et un dénivelé cumulé de 4100 m en raison de quelques erreurs de navigation dans la journée, alors que le calcul donne 239.6 km et 3865 m de dénivelé. Prévision à 18h10 de route, temps roulé à moins de la moitié. Voilà l’efficacité des vélomobiles solaires; c’est rapide, efficient et confortable.

A l’approche de Crest et de Valence, on sent bien que la Provence est là, le climat change et les cigales comme la lavande sont au rendez-vous

Et le final à Valence, autour de la fontaine monumentale

Voilà, c’est fini pour ce SunTrip Tour 2019 avec plus de 1’900 km au compteur, des souvenirs et des échanges merveilleux et des apprentissages qui serviront à améliorer encore les projets, actuels et futurs.

 

Suntrip 2019, étapes 1 à 5

Histoire de ne pas faire simple, la décision a été prise de partir avec une tente-remorque gonflable, une merveille d’espace et de confort à bord.

L’intégration solaire n’a pas été de tout repos, tout comme la liaison électrique avec la machine de tête.

Le départ fut épique.

Une casse de fourche sur un des vélos sous maintenance le soir avant de partir a failli tout compromettre, mais au final cela n’a fait que retarder le départ de 2 bonnes heures, que nous avons pu rattraper le soir même au prix d’un roulage sensiblement non conventionnel et jusqu’à l’extrême limite du règlement.

L’attelage, à l’arrêt est plutôt impressionnant

De nuit le surnom « La Luciole » tombait sous le sens

Le bureau mobile à l’intérieur explique cela…

Sur la route, avec près de 400 W entrants l’autonomie est totale.

Et le tout en musique, avec un système stéréo plus caisson de basses par transduction tactile sous le siège. Les caissons à la forme de la carrosserie sont imprimés en 3D et ont une structure Matrix empêchant les résonances, le son est cristallin.

L’arrêt de Vulcania clôt la partie vallonnée du centre, la suite étant la plaine jusqu’à Divonne.

Avec le superbe canal de Digoin.

Avec un arrêt à Charolles, impossible de ne pas goûter un bon Charolais. Le repos après l’effort.

Et voilà, environ à mi-parcours, il y a pas mal de choses à dire.

Les participants et leurs engins :

une variété réjouissante dans les approches et les réalisations, des choix techniques parfois audacieux et une large gamme de budgets allant de la récupération de composants à la création à partir de la feuille blanche.

Il y a beaucoup de vélos avec remorque, dont bon nombre de vélos classiques qui servent au quotidien avec la remorque solaire derrière contenant les affaires de voyage et le module photovoltaïque.

Cette configuration est simple et pratique mais il manque la protection du pilote, on se retrouve exposé au soleil comme tout cycliste.

L’autre solution est donc d’avoir le ou les modules au-dessus de la tête.

L’apport de la protection solaire permet de rouler durant les heures chaudes, là où l’entrée de puissance est la plus forte et de consommer en direct l’énergie reçue, ce qui augmente le rendement.

Le parcours:

Les premières étapes se déroulent autour de la région des volcans d’Auvergne, c’est simplement incroyable de rouler à vitesse humaine dans de tels décors et pouvoir en profiter sans bruit et sans polluer.

Ces monts sont loin d’être faciles, sans l’aides des moteurs ce serait impossible pour beaucoup de participants mais l’apport électrique rend la chose faisable.

L’autonomie d’un vélo électrique classique ne permettrait toutefois pas de voyager bien loin au vu des dénivelés à franchir.

L’étape 5 par exemple représente 185 km et 2600 m de dénivelé positif, de quoi vider environ 4 batteries classiques.

La suite était une liaison entre les volcans (avec départ du Vulcania, à visiter si vous êtes proche de l’endroit) et les Alpes, avec un passage par Divonne-les-Bains et ensuite Chamonix, pour finir à Val Cenis et avec une journée de pause. Voir 2 jours de pause, si l’on peut faire assez de kilomètres en un jour, ce qui était mon cas.

De quoi goûter à la montagne de fort belle manière, puis à la piscine du CIS de Val Cenis pour un repos bien mérité.

 

SunTrip Tour 2019

Les projets prennent forme.

Deux trikes sont passés par l’atelier pour la partie électrique et roulent au quotidien, des Scorpion équipés en Solbian et Genasun.

A suivre ici: https://www.facebook.com/schadik

Des créatifs de génie, leur système d’orientation du toit est simple et rapide.

Les autres projets… deux trikes, 3 remorques, une vélomobile, sont en cours.

Au total, un peu plus de 3000 W de modules photovoltaiques sur les routes cet été, ajoutés par BikeToTheFuture pour des kilomètres de découvertes et de bonheur sans émissions locales et quasiment sans bruit.

Le voyage à impact minimal, peut-être même inférieur à la marche car il y a moins de nuitées et de déchets générés à distance égale.

Pour les autres projets, Il y a du pain sur la planche !

En date du 19 mai, il reste de quoi faire, les projets de Longabike et de remorque Radical sont prioritaires car pour les clients.

Les projets personnels de vélomobile et remorque ont pris un retard incroyable, au point qu’il a fallu abandonner la construction de la remorque lorsque le fournisseur de profilés aluminium n’a pas tenu son délai de livraison… Une remorque B-Turtle empruntée a donc remplacé le modèle auto-construit, qui sera réalisé pour une autre occasion car le concept est bon.

Voici le montage qui a servi pour ce tour, ici au lac des Cascades vers Cheylades

La suite ici :

Suntrip 2019, étapes 1 à 5

Suntrip 2019, étapes 6 à la fin