Suntrip 2019, étapes 1 à 5

Histoire de ne pas faire simple, la décision a été prise de partir avec une tente-remorque gonflable, une merveille d’espace et de confort à bord.

L’intégration solaire n’a pas été de tout repos, tout comme la liaison électrique avec la machine de tête.

Le départ fut épique.

Une casse de fourche sur un des vélos sous maintenance le soir avant de partir a failli tout compromettre, mais au final cela n’a fait que retarder le départ de 2 bonnes heures, que nous avons pu rattraper le soir même au prix d’un roulage sensiblement non conventionnel et jusqu’à l’extrême limite du règlement.

L’attelage, à l’arrêt est plutôt impressionnant

De nuit le surnom « La Luciole » tombait sous le sens

Le bureau mobile à l’intérieur explique cela…

Sur la route, avec près de 400 W entrants l’autonomie est totale.

Et le tout en musique, avec un système stéréo plus caisson de basses par transduction tactile sous le siège. Les caissons à la forme de la carrosserie sont imprimés en 3D et ont une structure Matrix empêchant les résonances, le son est cristallin.

L’arrêt de Vulcania clôt la partie vallonnée du centre, la suite étant la plaine jusqu’à Divonne.

Avec le superbe canal de Digoin.

Avec un arrêt à Charolles, impossible de ne pas goûter un bon Charolais. Le repos après l’effort.

Et voilà, environ à mi-parcours, il y a pas mal de choses à dire.

Les participants et leurs engins :

une variété réjouissante dans les approches et les réalisations, des choix techniques parfois audacieux et une large gamme de budgets allant de la récupération de composants à la création à partir de la feuille blanche.

Il y a beaucoup de vélos avec remorque, dont bon nombre de vélos classiques qui servent au quotidien avec la remorque solaire derrière contenant les affaires de voyage et le module photovoltaïque.

Cette configuration est simple et pratique mais il manque la protection du pilote, on se retrouve exposé au soleil comme tout cycliste.

L’autre solution est donc d’avoir le ou les modules au-dessus de la tête.

L’apport de la protection solaire permet de rouler durant les heures chaudes, là où l’entrée de puissance est la plus forte et de consommer en direct l’énergie reçue, ce qui augmente le rendement.

Le parcours:

Les premières étapes se déroulent autour de la région des volcans d’Auvergne, c’est simplement incroyable de rouler à vitesse humaine dans de tels décors et pouvoir en profiter sans bruit et sans polluer.

Ces monts sont loin d’être faciles, sans l’aides des moteurs ce serait impossible pour beaucoup de participants mais l’apport électrique rend la chose faisable.

L’autonomie d’un vélo électrique classique ne permettrait toutefois pas de voyager bien loin au vu des dénivelés à franchir.

L’étape 5 par exemple représente 185 km et 2600 m de dénivelé positif, de quoi vider environ 4 batteries classiques.

La suite était une liaison entre les volcans (avec départ du Vulcania, à visiter si vous êtes proche de l’endroit) et les Alpes, avec un passage par Divonne-les-Bains et ensuite Chamonix, pour finir à Val Cenis et avec une journée de pause. Voir 2 jours de pause, si l’on peut faire assez de kilomètres en un jour, ce qui était mon cas.

De quoi goûter à la montagne de fort belle manière, puis à la piscine du CIS de Val Cenis pour un repos bien mérité.