Avec le retour du froid comme chaque année avec une variation de quelques semaines, il faut soit renoncer à la mobilité douce soit prendre des mesures adéquates. L’habillement bien entendu, mais aussi des adaptations sur nos montures.
Pour les 2 roues en conditions hivernales, les pneus en thermogomme sont un passage obligé pour les montagnards et une bonne idée pour les autres. En effet, vers 4-5°C la gomme devient suffisamment ferme pour qu’il en résulte une perte d’adhérence qui peut créer des problèmes. La thermogomme reste souple bien plus bas, loin dans les températures négatives. Testé jusqu’à -9°C et ce n’est pas le durcissement des gommes qui a été la cause de fin du test…
Plusieurs références sont de stock pour les vélos couchés, parce qu’il vaut mieux prévoir qu’être désolé.
Pour les engins autostables à 3 ou 4 roues, il y a encore d’autres points que l’on peut gérer comme la résistance à la neige et à la glace, puisque l’on peut continuer à rouler même en cas de gros temps. Gaines protégées contre les entrées d’eau, étanchéité des composants électriques, etc. Dans la même veine, l’éclairage est à discuter; les feux de vélos classiques sont insuffisants de nuit sous la neige tombante, par exemple. Un flux propre, bien dirigé vers la route, de 500 Lumens mini est une bonne base de travail.
On parlera aussi d’être vu, parce que cela revêt une importance toute particulière en conditions difficiles. C’est la différence entre rentrer à la maison et rentrer à l’hôpital.