Changement de paradigme
Avec la croissance de la mobilité électrique, que ce soit pour les vélos ou pour les voitures, quelques changements vont arriver. Une question encore peu évoquée est le lien entre usage d’un parking souterrain et pollution.
Un moteur à combustion va émettre une grande quantité de particules et de suies toutes plus mauvaises pour la santé les unes que les autres durant les premières 120 secondes de fonctionnement en général donc durant tout le temps de la sortie du parking souterrain. Cela va nécessiter une ventilation importante et des coûts liés.
Quel lieu fermé accessible au public va interdire le premier les moteurs à combustion en ses murs ? Avec la proportion croissante de véhicules électrique, il y aura forcément un point de bascule, un moment ou les surcoûts liés aux moteurs à combustion ne seront plus couverts par eux. Leur interdiction va alors faire baisser les charges, mais quand cela arrivera-t-il, mystère…
De la logique dans les choix de véhicules
Dans l’intervalle, pensons à éviter de démarrer un moteur chaque fois que cela est évitable. Nous pouvons privilégier la marche, le vélo, les déplacements partagés, les transports publics. Pourquoi pas la livraison de marchandises plutôt que de démarrer un moteur à hydrocarbure.
Des solutions existent bien au-delà du simple vélo droit
Ce genre de véhicule en parking souterrain ou en environnement fermé ne génère pas d’émissions cancérigènes, ni au départ ni à l’arrivée. Le silence de fonctionnement comme l’encombrement réduit les rend appropriés pour un usage urbain où les surfaces libres sont rares.
De la place pour les humains
Si l’on redonne la villes aux gens plutôt qu’aux surfaces de parcage, cela va compacter les zones urbaines et permettre une meilleure accessibilité. Les gains de bruit, de pollution, de danger inhérents à un trafic motorisé pourront profiter aux humains.